Des élèves vous proposent des petits romans qu’ils écrivent eux-mêmes.
Clélia GOMBEAU, 3è 1 : La Fille De La Prophétie
Bien. Merci d’être venus aujourd’hui. Comme vous le savez, nous allons choisir trois bambins qui irons vivre sur Terre. C’est un moment crucial, comme chaque année. Nous nous excusons d’avance pour la tristesse que
va causer la perte du bébé à se famille, mais depuis 300 ans, c’en est la tradition afin de garder un œil sur la Terre. Dit le souverain, monsieur Asmiri.
– Je vais désormais piocher deux papiers, afin de savoir qui ira sur Terre.
Suivit la souveraine
Elle plongea ses longs doigts dans l’urne et en tira un papier.
– Alors… J’appelle… la famille Ferini.
Deux personnes virent auprès des gouverneurs, la femme portant un bébé dans ses bras.
– Il… il s’appelle Éric… Il est né cette année, le 6 juin… dit le père, les larmes aux yeux
– Si c’est votre souhait, nous le respecterons. Dit calmement mr Asmiri
– VOUS NE COMPRENEZ RIEN !!! NOTRE SOUHAIT EST DE GARDER NOTRE ENFANT !!! S’exclama la mère, beaucoup moins calme.
– J’en conçoit, mais nul ne peut échapper à la tradition.
– Merci, monsieur et madame Ferini.
Madame Asmiri repiocha un papier dans l’urne.
– La famille… Reylock, veuillez venir.
– Nous… nous aussi veuillons choisir son prénom… pleurnicha le père
– Elle… elle s’appelle Alexxa… et…et elle est née le 4 janvier… pleura la mère
– Pas de problèmes… merci de retourner à votre place.
– Vous avez certainement remarqué que ma femme semblait un peu… disons… enrobée, ces derniers temps… aïe ! Pas besoins de me frapper !
Malgré la tension palpable, l’Assemblée rit de bon cœur.
– He bien, à vrai dire, nous avons réfléchit et décidé de ne pas briser plus de familles aujourd’hui… et nous avons décidé que notre enfant ferait partie de ceux qui iront sur Terre. Dit sérieusement le souverain.
La foule fit des yeux ronds, ne s’attendant pas à ça.
– Les familles porteront leurs noms actuels, Ferini, Reylock et Asmiri. Bien évidemment, si ils le souhaitent, ils pourront demander à vous revoir.
Lara est la Fille de la Prophétie, bien qu’elle n’en sache rien.
Son ignorance sera de courte durée puisqu’à peine arrivée en cinquième, elle découvre un nouveau monde avec deux nouveaux amis.
Là-bas, la plupart de la population maîtrise l’un des quatre éléments.
Rares sont les personnes qui parviennent à en maîtriser deux, mais personnes n’a jamais réussi à en maîtriser quatre.
Personne sauf Lara.
Mais, malgré sa gentillesse, des personnes sombres en veulent à sa vie.
He oui, il y aura toujours des personnes maléfiques pour jalouser les personnes les plus puissantes.
Clément DIAS, 3è 1 : le légendaire Akdel Pudubek
Bonjour chers lecteurs et admirateurs, vous devez déjà bien me connaître étant donné mon immense renommée, mais je me présente tout de même. Je suis Akdel Pudubek, incontestablement le plus grand héros du monde moderne. Durant mes longues années de voyage, j’ai affronté et vaincu un nombre incroyable de monstres divers et variés. Dans ce modeste ouvrage, je vais vous raconter avec la plus grande justesse possible, la magnificence des exploits dont je fus l’acteur. Je vous prie de croire à la véracité de mes dires car dans mes dangereuses quêtes, je n’ai jamais prit d’apprentis, et, tel un chevalier solitaire, n’ai jamais eut besoin de l’aide que de mes amis pour accomplir ce que je considère comme mon devoir.
Bonjour à tous les lecteurs désireux de connaître la vérité sur le très populaire Akdel Pudubek, je me nomme actuellement Vieuxvent, c’est ainsi que les Hommes m’ont appelé. Je suis un esprit, je peux donc connaître les sentiments et autres ressentis du personnage dont vous allez enfin connaître la véritable identité. Je vais donc procéder ainsi : je vous narrerais d’abord l’histoire comme cet imposteur vous la raconte, et je vous expliquerai ensuite l’histoire telle qu’elle s’est produite sous mes yeux. Nous allons commencer si cela ne vous dérange pas.
Ce
récit commence en hiver 5092, le froid mordant pénétrait dans ma veste de laine. J’avais entendu parler d’un immonde cavalier qui terrorisait les paysans du Nord au Sud d’Enaltraë. Je m’étais rendu dans cette contrée dans le but de mettre un terme à ses sinistres occupations. Je marchais donc, bravant vaillamment les éléments. Je me suis arrêté dans un hôtel en plein coeur de la ville pour me reposer. Le lendemain, un homme vint me voir, je n’étais pas encore connu mais j’avais l’étoffe d’un grand héros. Il me demanda :
<<Sire, vous avez l’air fort vaillant, un homme vient de me dépouiller, il porte une cape et un uniforme noir. Son cheval, noir également, est très grand et infatigable. Vous allez nous aider j’en ai la certitude.>>
Je pouvais voir l’espoir briller dans ses yeux :
<< C’est pour cela que je suis ici, je vais vous en débarrasser.
– Merci seigneur, nous nous en souviendrons éternellement .>>
Fier de la confiance qu’il plaçait dans mon admirable personne, je décidai de me mettre en route dés le lendemain.
Je me levai donc aux aurores et me mettais en chemin, vers le milieu de l’après-midi, j’entendis un bruit de sabots dans mon dos, je me retournai juste à temps pour voir arriver sa masse d’arme en direction de ma tête. J’esquivai le coup assez facilement grâce à mon agilité assez sympathique ma foi. Je me relevai et le défiai en combat singulier, il accepta évidemment, dans l’espoir enfantin de vaincre un homme tel que moi. Je dégainai mon épée et attaquai le premier, il para mon coup et contre attaqua, nous continuâmes ainsi pendant plusieurs heures avant qu’il ne recule, épuisé. Je fonçai dans sa direction, dans le but d’achever mon œuvre, il leva pathétiquement sa propre lame dans une tentative désespérée de contrer mon coup, ce dernier lui fut fatal. Je récupérai son épée
comme preuve, montai sur son cheval, et retournai au village pour assurer aux paysans qu’ils ne risquaient plus rien. Sans rien demander, je fus couvert de cadeaux, que j’acceptai pour ne pas les froisser. Ils m’offrirent leur
hospitalité pour l’hiver, mais je fus contraint de refuser, d’autres aventures m’attendaient.
Cette aventure a effectivement commencé hiver 5092, un chevalier pillait les maisons des paysans. Akdel se baladait tranquillement, il était en Enaltraë…… pour goûter la fantastique bière de la région (très glorieuse comme entreprise). Il s’arrêta dans une taverne assez mal famée à la périphérie de la ville.
Après deux ou trois chopes bien remplies, il entendit deux travailleurs discuter du chevalier en question. Ils disaient qu’il tuait systématiquement ses victimes. Notre pitoyable (Et froussard) héros se dit qu’il ne devait pas rester trop longtemps dans le coin. Le lendemain, il se mit tôt en chemin, pour mettre le plus de distance entre le chevalier et lui vous voyez le genre… vers le milieu de l’après midi, il entendit un bruit de sabots dans son dos, il se retourna et eut l’horrible surprise de voir arriver au grand galop un chevalier d’un noir d’encre, il portait une cape, noire également et il semblait content d’avoir trouvé une proie facile. Juste avant d’arriver près de notre imposteur
préféré (ou pas…) le terrible cavalier rentra en plein dans une branche basse et vida les étriers. Il ne vint même pas à l’idée de Pudubek de fuir (il était, et est toujours d’ailleurs, pas très maigre). Le chevalier se releva et sortit une énorme hache, il avait l’air extrêmement en colère (ce qui ne rassura pas vraiment notre héros qui se mit à trembler). Akdel dégaina son épée….. euh…. pardon…. essaya de dégainer son épée… L’homme se mit à rire devant
la scène comique qui se déroulait, il leva son arme et l’abattit en direction de Pudubek. Ce dernier para le coup avec sa propre arme (toujours enchâssée dans son fourreau), le coup projeta notre pathétique combattant au sol. Le rire de l’autre redoubla lorsqu’il se releva et se mit en garde (toujours sans parvenir à tirer son épée), des larmes de rire apparurent bientôt et couvrirent les yeux du féroce combattant qui ne put pas se défendre lorsque Pudubek lui asséna un coup de son fourreau sur la tête. Il tomba assommé dans l’herbe et Akdel n’eut plus qu’à l’achever. Il retourna au village et leur raconta son épopée…. en l’enjolivant un petit peu (trop). Il reçu des cadeaux et l’hospitalité… Il refusa cette dernière par peur (hyper glorieux vraiment), vous comprenez… si le chevalier noir avait des amis… ils auraient pu vouloir se venger… et Akdel était terrifié à cette idée. Il repartit rapidement et quitta la région, en évitant les grandes routes évidemment…
Cette mémorable et incroyable histoire eut lieu au beau milieu de l’été 5093. C’était un lundi, je m’en souviens très bien, je sortait d’un restaurant très chic et luxueux. Je me dirigeait, de ma démarche de prince, vers mon cheval. Je le sellai rapidement et parti vers le Sud des Atlondes. Au bout d’une demi-journée de chevauchée, la nuit me surprit, il n’y avait aucun village à des lieux à la ronde, je fis donc demi-tour vers une grotte que j’avais aperçu peu auparavant, ce n’était pas commode pour quelqu’un de ma prestance mais après tant de voyages, il fallait s’y habituer. Je pénétrai donc dans l’antre peu accueillant, je n’eu pas le temps d’avancer qu’un grondement grave retentit:
<<Qui tu est pour déranger le sommeil du Slurpp grand.>>
Ça pour être grand, Slurpp était grand…. C’était un Ogre gigantesque. Avec ma bravoure habituelle, je répondis:
<<Je cherche un abris, je t’occirait volontiers si par malheur tu me refusais l’hospitalité qui m’est due.>>
L’autre me regarda d’un air étrange, trop bête pour comprendre mon apparente menace.
<<Slurpp n’a mangé rien depuis longtemps, Slurpp tout mange, même un gringalet humain.>>
Il s’élança alors sur moi. Dans le but de pouvoir manœuvrer plus facilement, je courrai vers la sortie. Une fois dehors, je me retournai. À la lumière de la lune, le faciès hideux et gras de la créature paraissait encore plus terrible. N’ayant plus le choix, je rassemblai mon énergie, tendait les bras vers le ciel et prononçait une incantation magique. Des nuages se massèrent au dessus de nos tête, dans un mouvement fluide et gracieux, je tendais le bras dans la direction de l’ignoble être qui me voulait pour pitance. Un éclair d’une puissance prodigieuse frappa juste sur la tête de la vile créature qui fut carbonisée dans l’instant. Calmement, je retournai dans la grotte et m’endormi malgré l’odeur de chair brûlée qui régnait en l’endroit. Je ne repris mon épopée que le lendemain.
Ce récit de la chance incroyable de notre héros commence dans une taverne. Après s’être soigneusement bourré, Akdel se battit avec un grand gaillard presque aussi imbibé, le tavernier les expulsa à coup de balai. Pudubek se dirigea d’un pas mal assuré vers son cheval, il chevaucha pendant à peine 10 minutes avant de tomber de fatigue. Il prit le chemin de l’abri le plus proche, soit la grotte du grand Slurpp. À peine fut-il à l’intérieur qu’une voix grave se fit entendre, jurant avec des termes tels que je ne me permettrais pas de les consigner dans cet ouvrage. Notre froussard de héros prit lamentablement la tangente, suivi de près par le goinfre de la grotte. Arrivé dehors, Akdel trébucha sur une racine et tomba au pied d’un pin. Délirant complètement, il dit à son poursuivant:
<<Eh le gros! Tu viens à la taverne?! Je te paye un coup!>>
La réponse de l’ogre fut fulgurante, il courut vers Pudubek en ouvrant la bouche. Ce dernier ramassa une pomme de pin et la lança en hurlant, tout en riant aux éclats:
<<Et c’est le shoot!!!>>
Slurpp avala l’objet et s’arrêta.
<<Panier!!! continua le héros au comble de la joie>>
L’ogre commença à crachoter, il mit ses porta ses mains à sa gorge et devint d’un rouge tirant sur le violet. Des boutons purulents le recouvrirent peu a peu et ses yeux se révulsèrent. Au bout d’une dizaine de minutes, le grand Slurpp n’était plus. Les plus grands héros n’avaient rien pu faire, mais une allergie en était venu à bout.
Il faisait très froid cette année là. On était en 5096, je m’en souviens très bien. J’avais donné une grande partie de mon argent aux pauvres, adonc ne possédais-je à peine que de quoi me payer un hôtel digne de ce nom. Vers la fin de la journée, deux personnes vinrent me voir. Ils avaient l’air robustes et énergiques. Le garçon prit la parole, il était coiffé à la punk et ses cheveux étaient colorés en rouge fluo.
<<Nous voudrions devenir vos apprentis, nous sommes désireux d’apprendre auprès d’un illustre personnage tel que vous.>>
Il réajusta son blouson troué aux épaules et continua.
<<Je suis Téo Toalet, et je possède une épée magique qui peut s’embraser !
– Et moi, fit la fille, je suis Sarah Paile, et j’ai le pouvoir de soigner.>>
Elle avait des cheveux blonds qui descendaient en cascade sur ses épaules.
Je réfléchis longtemps, accepter des apprentis était une lourde responsabilité, et ma mission actuelle était particulièrement dangereuse. Je finis par accepter, mon immense savoir ne devait pas se perdre. Nous partîmes tôt le lendemain matin et je leur expliquai le but de ma quête. Ils ne furent pas très effrayés, ils savaient qu’ils étaient bien accompagnés. Nous arrivâmes à destination le soir même. Il s’agissait d’une forteresse d’une taille inimaginable, elle était construite dans une pierre d’un noir de jeai et ses portes auraient pu laisser passer une grange. Je criai de ma voix puissante:
<<Viens te battre si tu l’ose, dragon Ultrême de la flamme des ténèbres ! Tu dois me connaître de réputation! Je suis le grand! Le terrible! Akdel le légendaire !>>
(Vous remarquerez qu’il n’utilise jamais son nom de famille… on se demande pourquoi…)
Le dragon ne me répondit pas, il tremblait dans son repère, adonc tandis-je les bras vers le ciel et prononçais -je une antique incantation et une boule de feu s’abattit sur la porte, laquelle se brisa instantanément. Je pénétrai dans la bâtisse, suivi de mes deux aspirants, lesquels tremblaient de tous leurs membres. Nous nous dirigeâmes directement vers le donjon et montâmes les austères marches de l’escalier. Arrivés au sommet, nous entendîmes un gré claquement d’ailes, et le dragon Ultrême apparut. Il rugit de sa voix caverneuse:
<<Rend toi maintenant et je ferai en sorte que ta mort n’implique point-là répension de ta tripaille sur le toit de mon illustre manoir!
-Ose te poser devant moi, afin que je t’estourbisse dans les règles de l’art!
-Ainsi soit-il, demi-portion!>>
Un combat épique débuta alors, l’écailleux vomissait des torrents de feu auxquels je répliquais par la foudre. Mes apprentis divertissaient la bête avec leurs attaques qui manquaient de puissance. Je finis par me lasser de cette joute qui traînait en longueur, aussi psalmodiais-je un sort particulièrement puissant. Le monstre se convulsa et commença à se recroqueviller sur lui-même. Il finit par tomber en cendre, et se disperser dans le vent. Je fus acclamé par mes disciples puis par les villageois que je venais de sauver.
Déjà je pense que Pudubek à un problème mental certain… parce que cette « quête » s’est passé en 5098… Notre pitoyable héros avait dépensé tout ce qu’il lui restait dans de la bière bon marché, et c’est donc rond comme une queue de pelle qu’Akdel reprit la route. Lorsqu’il arriva à la porte de la ville, deux personnes se présentèrent à lui, elles sont d’ailleurs étonnamment bien décrites dans la version dite originale. Mais ces deux personnes venaient par curiosité, juste pour savoir si la renommée de ce prétentieux était justifiée. Akdel étant de toute façon trop saoul pour protester, ils se mirent en route. Akdel marchait fermement vers l’est, et plus précisément vers la foire au vin d’Elt sur Malt lorsqu’il fut emporté par un aigle gigantesque. Avant d’avoir pu se défendre, ses alliés furent capturés à leur tour. Les oiseaux les lâchèrent violemment sur le toit du donjon d’un château. Un énorme reptile ailé se posa brusquement devant eux.
<<Adieu, dit simplement la bête avec son accent archaïque.>>